mercredi 5 septembre 2007

rugbywoman soul et rugbyman cool



La Grèce l'a échappé belle. L'Olympe a été préservé des feux. Grâce à la bénédiction des dieux? Lequel?
Certainement pas celui dont Soeur Teresa a longuement douté de l' existence.
Voilà qui force le respect.
Oui, cette petite bout de femme qui s'est vue décerner le Prix Nobel de la Paix, a été un modèle d'humilité dont nombre de religieux devraient s'inspirer.
Oui, la soeur des taudis a mené un combat permanent contre la hiérarchie catholique et les institutions, avec un mental de guerrière pour mener à bien une mission ô combien charitable: consacrer sa vie à soulager les plus démunis. Partager les souffrances des petites gens de Calcutta.
Sans rechercher gratitude du ciel ni encore moins quémander la reconnaissance des humains.
Pour soeur Teresa, la Coupe du Monde, ce n'était pas tous les deux ans. C'était tous les jours, du matin au soir. Il fallait répondre présente sur le terrain. Marquer au corps un redoutable adversaire: la pauvreté, la misère. Un combat où malheureusement tout essai n'est pas transformé. Néanmoins, rentrer au vestiare avec le souvenir d'un sourire espiègle, d'une flamme qui s'est allumée dans les yeux d'une maman... Jamais rien pour soi. Peut être un petit peu pour son dieu. Mais toujours tout pour les autres.
N'est ce pas là des valeurs dont pourrait se prévaloir une rugbywoman?



Alors, la préservation de l'Olympe. C'est qui? Peut-être le dieu suprême, le dieu du feu, Zeus, celui qui triompha de Typhon et traîna une sulfureuse renommée de bourreau de coeurs.
L'Ovalie dispose de la même figure mythologique en la personne de Daniel Herrero qui aurait pu tout aussi bien emprunter les traits de Poseidon tant il a régné en maître dans sa baie de Toulon.
Heureusement, ce n'est pas lui qui officiera aux grans messes de TeuFeu1.
Car pour notre grand malheur et malgré moult offrandes de lauriers et d'huile d'oliviers en Olympie, la chaîne Bouigues s'est appropriée l'Ovalie pour 80 millions d'euros versés dans la sébille du dieu Audimat.
Alors, comme d'habitude, nous allons couper le son de la télé et nous brancher sur la TSF. Sur Sud Radio, avec Daniel. Ses métaphores flamboyantes, ses expressions issues du terroir ou parfois de son propre tiroir. Car pardon Daniel, grâce à toi le rugby peut mener à tout ( consultant d'entreprises, conférences à l'ESSEC, Sciences Pô) et à n'importe quoi lorsque nos oreilles académiques sont de temps en temps heurtées par ces mots inédits qui finiront peut être un jour dans le Robert.
En attendant, tu resteras l'authentique rebelle d'Ovalie. Tel un sage africain sans les artifices de marabout, tu es chaman et non gourou.
Mais Daniel Herrero, ce sont aussi les pierres qui roulent sous la voix. Avé l'assen.
Pour Daniel Herrero, l'accent c'est " l'âme des papés ". C'est " le socle sur lequel il marche ".
Nous marcherons sur ses traces aussi loin que nous conduira le chemin de l'Ovalie.

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